Jogging et Running, miser sur la préparation pour votre prévention !

Le jogging ou le running se pratique depuis des siècles sur notre continent sous le vocable plus " rétro" de course à pied.

Bousculés tout au long de la semaine, des citadins de plus en plus nombreux se métamorphosent en joggeurs du weekend, solitaires ou entre amis, en écoutant de la musique revêtus de leur ensemble jogging fluo, ils courent tous azimuts.

La pratique épisodique ou mieux régulière comporte des bienfaits certains, entretien de la forme, maintien de la ligne, complément d'un autre sport, il s'agit également d'un excellent anti-stress.

Mais la pratique du jogging peut aussi présenter certains risques, mieux vaut apprendre à les connaître, afin de mieux savoir les éviter !

Effectivement des blessures plus ou moins sérieuses obligent le coureur à interrompre son entraînement de quelques jours à plusieurs semaines.

"Aie ! J'ai mal partout !" Qui n'a pas entendu l'un de ses proches éreinté après une course à pied un peu trop longue ou rapide.

Attention, cela peut cacher différents maux.

Les courbatures :

Elles sont dues à l'effet de l'acide lactique, il n'est pas ridicule de commencer par marcher pour continuer par de petites foulées. Terminer par une phase lente pour éviter tout arrêt brutal.

Les contractures musculaires :

C'est la contraction d'autodéfense involontaire et persistance d'un ou plusieurs muscles, entraînant une limitation douloureuse du mouvement. On retrouve souvent la contracture du mollet (triceps sural) ou encore la contracture de la cuisse (ischio-jambiers, quadriceps).

Les crampes musculaires :

Ce sont des contractions soudaines, violentes et douloureuses, essentiellement au niveau des mollets, de la voûte plantaire, des cuisses ou de l'abdomen on peut diminuer ces crampes par l'utilisation de ceinture lombaire de compression en Néotex, de manchon de compression de jambe ou de cuisse toujours en Néotex.

Ces produits de compression assurent le maintien et la diminution des contractures et crampes musculaires par leur effet thermique.

Il faut également effectuer des étirements doux des muscles concernés.

La déchirure musculaire :

C'est la rupture des fibres musculaires avec l'apparition d'un hématome après l'accident. Décelée par l'échographie, elle requiert souvent l'arrêt de l'entraînement pendant un minimum de trois semaines. Et il faudra attendre près de deux mois pour que le sportif retrouve son niveau. En attendant ce délai de deux mois, le port d'une contention soulagera le sportif.

La tendinite :

C'est l'inflammation d'un tendon soit au niveau du corps tendineux ou de son insertion ou encore de la gaine annexée au tendon. Les plus fréquentes sont celles du tendon d'Achille et du tendon rotulien. Le sportif doit alors cesser son activité pendant deux ou trois semaines, tout en portant soit un bandeau rotulien soit une chevillère adaptée au tendinite d'Achille.

Problèmes cutanés :

Ce sont essentiellement les "ampoules" ou phlyctènes du pied. Il ne faut jamais courir avec un équipement neuf. La taille des chaussures doit être adaptée, il faut pouvoir passer un doigt en arrière du talon, le pied gonflant à la fin de la course.

Les chaussettes doivent être justes à la dimension du pied, il convient de protéger les zones de frottement.